lundi 17 novembre 2014

L'épreuve, Tome 1 : Le labyrinthe de James Dashner

Editeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 408
Prix : 18€50
Existe en version numérique

Quatrième de couverture : Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire...

Mon avis : Un livre fantastique, incroyable, complètement addictif. On plonge dans l'univers de ces jeunes garçons livrés à eux-mêmes au milieu de ce labyrinthe. J'étais moi-même surprise de voir à quel point les pages défilaient sans que je puisse m'arrêter.

Les personnages sont attachants, Thomas ce jeune homme qui débarque au milieu d'un univers hostile, va très vite se révéler comme un personnage clé au sein de cette communauté. Il est entouré d'amis comme Chuck et Newt mais aussi d'ennemis, je pense notamment à Gally.

Mais le plus important et le plus intriguant dans ce roman, c'est ce fameux labyrinthe. Une mécanique étrange qui se referme une fois la nuit tombée, et qui libère des monstres dont je n'oserai même pas rêver la nuit. Qui est derrière tout ça et pourquoi ? Comment vont-ils s'en sortir ? Trouveront-ils la sortie ? Tant de questions que je me suis posée au fil de la lecture.

J'étais vraiment happée par les pages, les personnages, l'intrigue. Pour moi James Dashner signe un premier tome incroyable, une nouveauté dans le monde du fantastique. J'ai vraiment hâte de lire les deux autres tomes.


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Terminus Elicius de Karine Giebel

Editeur : Pocket
Nombre de pages : 250
Prix : 6€80


Quatrième de couverture : Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : "Vous êtes si belle, Jeanne." Glissée entre deux banquettes, elle l'attendait. Une déclaration. D'amour. De guerre. Car l'homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars...

Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce roman, même si le début est un peu long à démarrer. Jeanne, une jeune femme qui manque énormément de confiance en elle, va se retrouver au milieu d'une histoire qui va la dépasser. Une relation épistolaire avec un meurtrier, Elicius, qui sévit à Marseille va lui faire perdre la tête et en même temps l'ouvrir au monde extérieur.

Jeanne est un personnage incroyable et très touchant, par son manque de confiance en elle, son environnement confiné entre sa mère, son trajet en train pour aller travailler et son travail. Grâce à cette relation épistolaire avec Elicius, Jeanne va s'ouvrir aux autres, chose qui n'était pas facile avant de le rencontrer.

Le personnage du Capitaine Esposito est aussi très bien travaillé. J'aime ses interventions dans le roman. Il apporte la touche de romance qu'il faut.

Comme à chaque fois, Karine Giebel nous révèle dans les dernières pages le passé du personnage principal, les raisons de son confinement, mais nous surprend également par la chute de l'histoire à laquelle je ne m'attendais absolument pas.

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samedi 15 novembre 2014

Je l'aimais de Anna Gavalda

Editeur : Jai lu
Nombre de pages : 155
Prix : 5€

Quatrième de couverture : On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder... " A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.

Mon avis : L'histoire touchante d'une femme qui du jour au lendemain se retrouve seule avec ses deux filles, son mari l'ayant quitté pour une autre femme. C'est à la fois le témoignage d'une femme blessée, qui se questionne sur ce que va être sa vie désormais. Tout reconstruire ? Est-ce que ça en vaut la peine ? Mais c'est aussi un huit clos avec son beau-père, qui lui permettra d'en savoir plus sur lui et sur son mari. Un secret caché depuis des années va faire surface au milieu de cette histoire, et j'en ai été très émue.

L'histoire d'amour entre Pierre et Mathilde m'a beaucoup touchée, les personnages également. Je me suis retrouvée dans le manque de confiance en soi de Pierre, et la volonté de Mathilde à sortir d'une histoire sans avenir.

Ce que je trouve un peu dommage c'est cette fin qui nous laisse au milieu de pleins de questions. J'aurai aimé retrouver les personnages quelques années plus tard et découvrir ce qu'ils sont devenus.

C'est le premier roman d'Anna Gavalda que je lis, et j'apprécie beaucoup son écriture. Fluide, légère, simple, elle se lit très facilement.

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lundi 10 novembre 2014

Tu me manques de Harlan Coben

Editeur : France Loisirs
Nombre de pages :462
Prix : 17€95

Quatrième de couverture : Un site de rencontres, un visage aimé disparu depuis 18 ans, et une chanson, Tu me manques.... La vie de Kate, inspectrice new-yorkaise, va basculer dans l'horreur... Kate n'a jamais oublié ses vingt-deux ans. D'abord, son père, policier à la NYPD se fait tuer, puis c'est Jeff son fiancé qui la quitte brusquement et disparaît... Quel choc, dix-huit ans plus tard, lorsqu'elle découvre la photo de Jeff sur un site de rencontres sous une nouvelle identité ! Piqué par sa curiosité de policière, mais aussi blessée dans son coeur de femme, Kate plonge alors dans l'affaire la plus terrifiante et sordide de sa carrière.... Au même moment, nouveau choc : le meurtrier présumé de son père remet tout en question sur son lit de mort. Qui a tué le père de Kate ? Et qu'est-il arrivé à Jeff ?
Mon avis : Kate est une fille sympathique, avec une vie plutôt bien rangée. Son boulot de flic, ses cours de yoga, et ses sorties avec sa meilleure amie Stacy. Mais Kate vit avec le souvenir de son père décédé, tué sur ordre d'un malfrat, et son fiancé parti peu de temps après. Entre enquête personnelle et son boulot, la vérité va éclater.
Quand Brandon un adolescent dont la mère a disparue contacte Kate, celle-ci ne comprend pas pourquoi il s'adresse à elle. Le mystère autour de cette rencontre est très bien mené. Moi-même je me suis laissé entrainer... Le personnage de Brandon aurait mérité d'être un peu plus travaillé. Une touche d'humour ou de dérision aurait apporté un plus, pour que son personnage soit plus attachant.
Harlan Coben nous emmène dans les rues de New York, à travers une enquête sans temps morts, à la recherche de la mère de Brandon, mais aussi de l'ex fiancé de Kate. Pourquoi celui-ci est-il parti du jour au lendemain ? Là, c'est l'étape ou j'échafaude mille et une théories. J'adore essayer de deviner la fin, mais avec Harlan Coben c'est toujours un échec.
Lorsque Kate découvre un lien entre la mère de Brandon, Dana, et son ex fiancé, la situation va prendre une tournure des plus mystérieuses. Trop de coïncidences qui convergent toutes vers Kate. Et bientôt ce n'est plus juste la mère de Brandon qui disparait, mais plusieurs personnes, hommes et femmes. 
J'ai beaucoup aimé le stratagème et la mise en scène des disparitions par Titus, le méchant de l'histoire. Il attire ses proies via des sites de rencontre, leur propose un week end, et au final, les pigeons se retrouvent enfermés dans un cercueil de fer, au milieu d'une propriété dans les bois... L'angoisse est au rendez-vous, et une fois de plus Harlan Coben fait durer le suspense à la perfection. Pour une fois, l'auteur nous offre des scènes un peu plus noires que dans ses autres romans.
Grâce à cette enquête, Kate arrive à ouvrir des portes qui concerne son passé et celui de Jeff, et va réussir à connaître la vérité concernant la mort de son père. Cette vérité n'est dévoilée que dans les toutes dernières pages, pour mon plus grand plaisir. Une fin inattendue et au-delà de mes espérances.
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dimanche 2 novembre 2014

Un printemps à San Francisco de Nora Roberts

Editeur : Harlequin
Nombre de pages : 246
Prix : 7€70


Quatrième de couverture : Au cours d’une promenade sur les quais de San Francisco, Cassidy a la surprise de se voir aborder par un homme très séduisant, au physique époustouflant : Colin Sullivan, le célèbre peintre… et don Juan invétéré ! Celui-ci lui propose bientôt de poser pour lui quelques heures par jour pendant deux mois. Une offre inespérée pour Cassidy, qui pourrait ainsi gagner sa vie, tout en se consacrant à sa passion, l’écriture. Mais elle ne tarde pas à se rendre compte qu’elle a peut-être commis une erreur en acceptant. D’abord parce qu’il va lui falloir supporter la présence de l’associée de Colin, une femme très belle mais jalouse et antipathique, qui se montre tout de suite très hostile. Ensuite, parce qu’elle n’est pas sûre d’avoir la force de résister au désir que Colin lui inspire… Tout en sachant qu’elle ne sera pour lui qu’une conquête de plus. Et qu’il la chassera sans l’ombre d’un regret lorsqu’il aura terminé sa toile. 

Mon avis : Une lecture agréable, qui permet de passer un bon moment. Les deux personnages principaux sont sympathiques, drôles, et ils vont vivre une jolie histoire. Mais ce n'est rien de plus qu'un bon moment. Une jolie romance, à tendance érotique, toute en légèreté. L'histoire se déroule au milieu d'un univers que j'aime beaucoup, la peinture, l'art.

Ce livre se lit en quelques heures, pour moi ça été le cas, je trouve son prix un peu excessif compte tenu du format du livre, un poche écrit en très gros caractères sur 246 pages, donc si vous le trouvez d'occasion, n'hésitez pas ! C'est ce que j'ai fait ;) Si vous êtes fan de Nora Roberts, ce livre est fait pour vous ! Bonne lecture !
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samedi 11 octobre 2014

La femme aux fleurs de papier de Donato Carrisi

Editeur : Calmann-Levy
Nombre de pages : 216
Prix : 16€50

Quatrième de couverture : La nuit du 14 au 15 avril 1912, tandis que le Titanic sombrait au beau milieu de son voyage inaugural, un passager descendit dans sa cabine de première classe, revêtit un smoking et remonta sur le pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il alluma un cigare et attendit la mort.

Le 14 avril 1916, dans les tranchées du mont Fumo, quatre ans jour pour jour après le naufrage du Titanic, un soldat italien est fait prisonnier. À moins qu’il ne révèle son nom et son grade, il sera fusillé le lendemain à l’aube. Jacob Roumann, médecin autrichien, n’a qu’une nuit pour le faire parler. Mais le prisonnier veut diriger l’interrogatoire. Sa vie, décrète-t-il, tient non pas à une, mais à trois questions :
« Qui suis-je ?
Qui est Guzman ?
Et qui était l’homme qui fumait sur le Titanic ? »

De cet instant se noue entre les deux ennemis une alliance étrange autour d’un mystère qui a traversé le temps et su défier la mort.

Mon avis : Adorant Donato Carrisi, je me suis dépêché d'acheter son dernier roman. Le résumé m'intriguait, l'histoire semblait intéressante. Pourtant ce fut une petite déception. J'adore l'auteur de thriller, de roman un peu moins.

L'histoire est assez ennuyeuse durant les cent premières pages, j'avais l'impression de lire du Paulo Coelho. Cet italien qui est fait prisonnier par les autrichiens, part dans un récit abracadabrantesque, et je n'ai pas trop accroché, j'étais complètement perdue, je me demandais ce que j'étais en train de lire...

Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, je les trouve même communs. La partie réalité/fiction ne m'a pas donné le frisson, et la fin encore moins.

A la fin de ma lecture j'étais un peu déçue, je m'attendais à quelque chose de vraiment plus mystérieux, énigmatique, et transcendant, surtout concernant l'histoire autour du Titanic. Et finalement, je reste sur ma faim.

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jeudi 9 octobre 2014

Merci pour ce moment de Valérie Trierweiler

Editeur : Les arènes
Nombre de pages : 317
Prix : 20€


Quatrième de couverture : Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J'en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble. Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J'ai été aspirée dans son sillage. Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l'exerce, mais aussi pour les siens. À l'Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame : il y avait quelque chose qui clochait. J'ai appris l'infidélité du Président par la presse, comme chacun. Les photos ont fait le tour du monde alors que j'étais à l'hôpital, sous tranquillisants. Et l'homme que j'aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu'il a dicté lui-même à l'AFP, comme s'il traitait une affaire d'État. Tout ce que j'écris dans ce livre est vrai. Journaliste, je me sentais parfois à l'Élysée comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.

Mon avis : Tout d'abord, avant de vous donner mon avis sur ce livre, je voudrais parler d'une chose qui m'a choqué. La presque totalité des gens qui m'ont vu lire ce livre m'ont dit "oh non tu lis cette m**** ?!", en ajoutant des commentaires peu valorisant sur Valérie Treirweiler. Ces gens qui ensuite m'ont demandé de leur prêter ce livre... Comment peut-on insulter, critiquer un livre que l'on n'a pas lu. Comment peut-on injurier une femme, parce qu'on a entendu dans tel ou tel média des saletés sur elle. Je suis choquée par la bêtise de certaines personnes qui ne font que répéter ce qu'ils entendent, par des connaissances, la télévision, la radio, ou via les réseaux sociaux. Il n'y a rien de mieux que de réfléchir par soi-même et de se faire sa propre idée. Chacun ses opinions, j'en conviens, mais il faut savoir faire la part des choses. Les gens ne seront peut-être pas d'accord avec mon coup de gueule, c'est bien normal, chacun son avis.

Ce livre, c'était pour moi le témoignage d'une femme comme une autre. Une femme qui a vécu une rupture difficile, et qui a voulu nous écrire SA vérité. Je ne dis pas que tout ce qui est écrit est la vérité, mais c'est la sienne. Valérie Treirweiler a une plume très fluide, bien romancée, légère. Elle nous raconte avec émotion sa rencontre avec le Président, la complexité de leur relation au fil du temps, des élections, l'infidélité du Président, et la fameuse rupture qui a fait tant de bruit. 

Mais ce qui m'a surpris c'est son parcours personnel, comment la jeune fille de la ZUP d'Angers à grandit, ses difficultés dans un monde auquel elle n'appartient pas, son ascension en tant que journaliste politique, ce monde qui va la fasciner. Pendant la lecture, je l'ai trouvé très touchante, sensible, humaine, et tournée vers les autres. J'ai trouvé injuste ces journalistes et personnalités qui se sont acharnés sur elle pour tout et n'importe quoi. Beaucoup de compassion au fil de la lecture, elle nous révèle un visage de François Hollande, que je n'imaginais pas. Un être qui peut passer du chaud au froid, tendre et cruel, menteur et manipulateur. Mais malgré tout elle lui voue un amour inconditionnel. Ce fut une lecture agréable, qui m'a permis de voir le milieu politique avec un autre regard.
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lundi 6 octobre 2014

Le syndrome E de Franck Thilliez

Editeur : Pocket
Nombre de pages : 510
Prix : 8€10

Résumé : Une étrange affaire bouleverse l’été de Lucie Hennebelle, lieutenant de police à Lille où elle vit avec ses jumelles. Un de ses ex-petits amis a perdu la vue en visionnant un court métrage acheté au fils d’un collectionneur décédé. Un film muet, anonyme, mais surtout, un film à la mise en scène malsaine et au scenario énigmatique. Au même moment, le commissaire Franck Sharko, ancien de la Criminelle et analyste comportemental à l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes) suit un traitement par stimulations magnétiques au cerveau à cause d’une schizophrénie tenace. Il cède à l’appel du terrain à la demande de son supérieur. Dans le Nord de la France, cinq corps d’hommes impossibles à identifier ont été retrouvés deux mètres sous terre. Mains coupées, dents et yeux arrachés, boîte crânienne tranchée, cerveau disparu, tous en état de décomposition avancé. Alors que Lucie découvre les horreurs que cache le film, un mystérieux Québécois l’informe par téléphone du lien ténu qui existe entre cette bobine et l’histoire des cinq corps. Une seule et même affaire grâce à laquelle Lucie et Sharko, si différents et pourtant si proches dans leur conception du métier, vont se rencontrer et mettre le doigt sur un mal inconnu baptisé le syndrome [E]…

Mon avis : Un vrai plaisir de retrouver Lucie Hennebelle et Franck Sharko dans le même roman. Deux personnages écorchés, chacun avec un passé douloureux, qui les hante chaque jours et chaque nuits. Lucie est confrontée à ses instincts de flic, mais aussi à son rôle de mère qu’elle a du mal à gérer.
Quand un ancien amant à elle la contacte suite au visionnage d’un étrange film qui la rendu aveugle, elle ne se doute pas que derrière ce film, se cache une sombre histoire, reliée à la nouvelle enquête de Sharko.

Le roman nous entraine au Caire, au Canada, dans le sud de la France, c’est un vrai voyage, autant à travers le monde, qu’à travers l’esprit humain aussi torturé soit-il.

Généralement, je ne suis pas très attiré par les histoires qui parle de génétique, du fonctionnement cerveau humain, le côté médecine me barbe un peu, et parfois je trouve que ça alourdit un roman. Mais dans cette histoire, Franck Thilliez a su créer une intrigue médicale parfaitement dosée, et simple à comprendre pour un petit esprit comme le mien.

Quant au duo Sharko/Hennebelle, il fonctionne à merveille. Grâce à cette enquête, une relation intime va naître entre eux pour mon plus grand plaisir. Je suis heureuse pour ses personnages aux vies si dures. Je me suis beaucoup attaché à ces deux personnages au fils de mes lectures.

Le bilan, une bonne lecture, pas transcendant par rapport à La chambre des morts ou La mémoire fantôme, mais encore une fois Franck Thilliez s’impose comme un maître dans la catégorie des thrillers.
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jeudi 2 octobre 2014

Le tribunal des âmes de Donato Carrisi

Editeur : Le livre de poche 
Nombre de pages : 543
Prix : 7€60

Résumé : Rome, sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée. Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au cœur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.

Mon avis : J'ai eu un peu de mal avec le début du roman. Plusieurs histoires en parallèles, beaucoup de personnages, je me demandais quel était le lien entre eux, ce qui allait les réunir, et puis au bout d'une centaine de pages, tout s'est imbriqué.

Une intrigue toute particulière. Un tueur en série retrouvé dans le coma chez lui par la sœur d'une de ses victimes. Un jeune homme retrouve l'assassin de sa mère, grâce à une lettre anonyme. Un père va retrouver sa fille disparue grâce à cet homme mystérieux... Qui tire les ficelles, qui est cette personne qui permet aux gens qui ont perdus un être cher, de se venger. Énigmes et questions hantent se roman.

Le personnage de Marcus est rempli de mystères, et les réponses à mes questions le concernant se trouvait à la fin du roman. Je n'ai pas été déçu. D’ailleurs toutes les réponses se trouvent à la fin du roman, dans les dernières pages. L'auteur nous met au supplice pendant toute la lecture. Sandra, est toute aussi attachante que Marcus. Elle a perdu son mari dans des circonstances tragiques, et j'ai eu pour elle beaucoup d’empathie. Son mari, David, est un des personnages clés du roman.

Une fois de plus, Donato Carrisi a su s'imposer en maître du thriller. Une histoire qui m'a fait voyager dans la Rome antique, un vrai plaisir qui par moments m'a rappelé mes vacances là-bas. A lire absolument ! 
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dimanche 31 août 2014

Chiens de sang de Karine Giébel

Editeur : Pocket
Nombre de pages : 253
Prix : 6€20

Quatrième de couverture : Ils sont là. Derrière. Ils approchent. Aboiements. Tonnerre de sabots au galop... La forêt est si profonde... Rien ne sert de crier. Courir. Mourir. C'est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit... Le hasard les a désignés. Diane aurait dû rester à l'hôtel, ce jour-là. Au mauvais endroit, au mauvais moment... Maintenant, ils sont derrière, tout près. Courir. Mourir. Quant à Rémy le SDF, s'il a perdu tout espoir depuis longtemps, c'est la peur au ventre qu'il tente d'échapper à la traque. Ils sont impitoyables, le sang les grise. Courir. Mourir. C'est le plus dangereux des jeux. Qui en réchappera ?
 
Mon avis : Une course contre la mort haletante. Rémy, se SDF qui s'est fait avoir parce qu'il a bon cœur, et se retrouve au milieu d'une vraie chasse à l'homme. Des hommes grisés par leur envie de meurtre organisent des chasses, et le gibier n'est autre que des SDF, des immigrés sans papiers, et autres âmes perdues. Diane, elle, n'a fait que croiser Rémy plusieurs fois. Des regards échangés, quelques mots, rien en commun, et pourtant leurs destins seront mêlés en cette sombre journée d'octobre.
 
Comme à son habitude, Karine Giébel nous emmène dans un monde ou les monstres ont allure humaine, et la mort n'est jamais très loin. Un roman puissant, prenant, sans temps mort. Des personnages attachants, touchés par une fin tragique.

Karine Giébel est à lire sans modération !
 
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lundi 25 août 2014

Nos étoiles contraires de John Green

Editeur : Nathan
Format : ePub
Prix : 12€99


Résumé : Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon avis : C'est bien de cela qu'il s'agit ! D'une histoire d'amour, d'amitié, ambitieuse, drôle et pleine de vie ! Hazel Grace est un personnage follement attachant et celui d'Augustus Waters, incroyablement incroyable !

Avec ce livre je suis passé par toutes les émotions, joie, peine, mais toujours avec beaucoup de plaisir. Ces deux êtres à part nous emmènent dans leur univers, celui de la maladie, d'une Impériale Affliction, d'une société qui regarde les gens différemment dès qu'ils sont malades. Et malheureusement nous ne sommes pas toujours ce que la société attend de nous. 

Ce roman donne l'impression d'avoir affaire à de vraies personnes. Si attachantes, troublantes, pleines de sincérité, et de charme. Leur intelligence m'a particulièrement plu et étonnée pour leur âge. Il est rare de rencontré des jeunes filles de 16 ans avec autant de maturité, de réflexion et d'esprit. Ce qui vaut aussi pour Augustus !

La fin m'a attristé mais je m'y attendais. Augustus est le personnage que j'ai préféré, même si j'ai une profonde affection pour celui d'Hazel Grace. C'est un garçon tellement attachant, prêt à tout pour l'amour d'Hazel Grace que ça fait envie ! Si le monde avait plus d'Augustus Waters, il irait mieux. Des gens vrais, voilà de quoi est rempli ce roman. Je relirai ce livre avec plaisir et sans aucune hésitation. J'ai hâte de découvrir les autres romans de cet auteur ! 


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jeudi 14 août 2014

Geisha de Arthur Golden

Editeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 602
Prix : 7€50


Quatrième de couverture : A neuf ans, Sayuri est vendue par son père à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman.

Mon avis : L'auteur nous livre une histoire émouvante, et d'une grande sensibilité. Sayuri, fille de pêcheur, âgée de neuf ans, va voir sa vie changer quand son père et Mr Tanaka décident de la vendre à l'okiya Nitta pour devenir geisha. La séparation avec sa sœur Satsu, va être un déchirement qui marquera Sayuri toute sa vie. Elle n'a pas idée de ce qui l'attend... Hatsumomo, la seule geisha de l'okiya à son arrivée, va lui mener la vie dure, ainsi que Mère qui dirige la maison d'une main de fer. Entre souffrance et maltraitance, pas de répit pour la petite Sayuri. Ce nom elle le doit à son entrée dans le monde des geishas. Bien avant, elle s’appelait Chiyo. Un destin très sombre attend la petite Chiyo, mais aussi de jolies surprises. J'ai été très touché par son histoire et surtout par la plume de l'auteur qui a réussi à me captiver du début à la fin.

Le personnage de Sayuri est doux, fragile et très attachant. Cette jeune fille qui va apprendre à ses dépens l'art de devenir geisha, mais aussi ce qui leur permet de vivre... Les hommes. Ce qu'ils aiment, leurs attentes et désirs.

Avec ce roman on découvre l'univers des geishas et leurs traditions. Une geisha n'est pas une prostituée, mais une femme aux multiples facettes et talents, qui a pour mission de divertir des hommes importants. Discuter, servir le thé, danser, chanter sont leurs principales missions. Bien sur certains aspects de leur métier ne sont pas aussi réjouissants, mais tout est traité avec tellement de respect et de protocole que j'en fus étonnée. L'auteur arrive à fasciner le lecteur par ses explications simples qui donne envie d'en savoir toujours un peu plus sur ce monde inconnu.

Mais derrière tous ces protocoles se cache une histoire d'amour cachée, inavouée, qui m'a fait languir pendant toute la lecture. Sayuri et Le Président. Leur rencontre est comme un conte de fées et leur histoire d'amour, épique !

L'histoire racontée sous forme de mémoires est très agréable à lire. La fin du roman m'a laissé un sentiment de tristesse, comme un abandon. Laisser Sayuri au milieu de ses souvenirs m'a rendu nostalgique et j'ai eu envie de relire son histoire. Une histoire incroyable, inventée par un auteur qui a beaucoup de talent.
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samedi 9 août 2014

Possession de Peter James

Editeur : Milady
Nombre de pages : 410
Prix : 7€60
 
Quatrième de couverture : Fabian Hightower a été tué dans un accident de voiture en France. C'est du moins ce que la police annonce à sa mère, Alex. Mais elle ne peut pas y croire : elle a vu Fabian le matin même dans sa chambre. Fabian ne peut pas être mort. Après les funérailles, l'imagination d'Alex commence à lui jouer des tours. Le visage de son fils apparaît sur des photographies qu'elle vient juste de développer, un message de lui s'inscrit sur son écran d'ordinateur, des événements encore plus étranges et effrayants surviennent. Terrorisée, Alex fait appel à un médium qui lui annonce que Fabian veut revenir et qu'il lui cachait un sombre secret...
 
Mon avis : Une histoire qui promettait quelque chose d'intéressant et qui finalement c'est révélé décevant. Lorsque Fabian est déclaré mort dans cet accident, pour les parents c'est comme si leur plante verte était morte. Aucune émotion, aucun cri ni désespoir, ils reprennent leur vie comme si de rien n'était.
 
La mère, Alex, est éditrice, divorcée du père, David, viticulteur qui ne pense qu'à reproduire un nouveau Chardonnay. Malheureusement il n'a aucun talent pour ça et ne s'en rend pas compte. A mes yeux ce personnage est vraiment pathétique. Il pense pouvoir percer dans le métier alors qu'il n'y connait rien. Son fils meurt et lui ne pense qu'à s'acheter une nouvelle cuve. Et pendant que son ex-femme devient complètement folle à cause de ses visions, il fait comme si de rien n'était. Alex, la mère, est tout aussi agaçante. Pendant toute la durée du roman elle va s'en cesse se demander si le spiritisme existe. Un jour c'est oui, un jour c'est non. Elle passe son temps à se plaindre à son ami Philippe qui lui voudrait bien la mettre dans son lit. Des personnages agaçants et ennuyeux, une histoire où il ne se passe strictement rien. A chaque fois je me disais "là maintenant ça va devenir intéressant", et bien non, ça retombe comme un soufflé.
 
Idem pour le personnage d'Otto, meilleur ami de Fabian qui survit dans l'accident. Un personnage mystérieux, parfois angoissant, qui a une part importante dans l'histoire, n'est pas assez exploité lui aussi. A la fin du roman, je me suis même demandé quel était son rôle finalement. Méchant ? Gentil ? Que faisait-il là lors de la scène finale ?! Grosse déception de ce côté-là.
 
C'est très dommage car quand vient la chute de l'histoire et qu'on apprend qui est réellement Fabien, et ce qu'il cachait à sa mère, l'histoire aurait vraiment pu tirer son épingle du jeu. A croire que l'auteur n'a pas relu son roman une fois terminé. Une très bonne intrigue qui malheureusement est très mal exploitée. Vraiment déçue par ce livre, je m'attendais à mieux de la part de cet auteur qui m'avait séduite avec Hypnose.
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mardi 5 août 2014

Maîtres du jeu de Karine Giébel

Editeur : Pocket
Nombre de pages : 125
Prix : 2€90


Quatrième de couverture : Il y a des crimes parfaits. Il y a des meurtres gratuits. Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s insinue, elle vous étouffe... Pour lui, c est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D où viendra le coup fatal ? De l ami ? De l amant ? De cet inconnu à l air inoffensif ? D outre-tombe, peut-être...
Ce recueil comprend les nouvelles Post-mortem et J aime votre peur.

Mon avis : Deux nouvelles vraiment excellentes, même si j'ai une préférence pour la première qui est très machiavélique. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin. Si vous souhaitez découvrir l'univers de Karine Giébel je vous recommande cet inédit, et vous aussi vous deviendrez accro ! Suspens, drame, machination, tout est réuni pour passer un bon moment.
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samedi 2 août 2014

Loin de tout de J. A. Redmerski

Editeur : Milady
Nombre de pages : 480
Prix : 8€20
Quatrième de couverture : Camryn n'a jamais voulu se contenter d'une petite vie tranquille. A vingt ans, alors qu'elle croit que son avenir est sur des rails, elle perd son petit ami dans un accident de voiture. Tout s'écroule. Cédant à un élan irrésistible, la jeune fille décide de tout plaquer pour aller voir ailleurs - et s'y perdre, avec un peu de chance. C'est alors que son chemin croise celui d'Andrew, vingt-cinq ans, qui n'a pas été épargné par la vie lui non plus. Ces deux paumés font route ensemble et retrouvent ce qu'ils cherchaient sans le savoir : l'espoir. Camryn se sent vivre plus intensément depuis qu'elle a rencontré ce compagnon de route audacieux, drôle et incroyablement séduisant. Ce road trip improvisé marque le début d'une nouvelle existence exaltante. Mais l'insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier.

Mon avis : Camryn est un personnage attachant. Depuis la mort de son petit ami, elle a du mal à s’en remettre. Son amie Nathalie, personnage complètement loufoque, essaye par tous les moyens de lui changer les idées, mais rien ne marche. Camryn ne veut qu’une chose. Voir le monde, voyager, et ne pas se contenter d’une petite vie ordinaire, avec un boulot et un environnement ordinaire. Ce projet, elle l’avait prévu avec Ian, mais il n’est plus là. Un accident de voiture, et toute sa vie a été bouleversée.
Lorsque le petit ami de Nathalie, avoue à Camryn qu’il est amoureux d’elle depuis des années, et que par honnêteté elle avoue la vérité à sa sœur de cœur, Nathalie ne la croit pas et met un terme brutal à leur relation. Pour Camryn s’en est trop. Elle a besoin de prendre le large, de voir autre chose.


Je n’ai pas accroché avec le personnage de Nathalie, qui pour moi n’est pas du tout crédible. Une fille nymphomane, qui ne parle que de sexe, a petit qui se prénomme Damon, se drogue et deal depuis des années. Un personnage pas très intéressant, tout comme celui de Damon, qui n’aura le droit qu’à quelques pages dans cette histoire.
Par contre, Camryn est un personnage qui a beaucoup de personnalité, partir comme ça à l’aventure et tout quitter demande beaucoup de courage. On ne peut pas dire que c’est difficile pour elle de quitter sa famille, puisque sa mère n’est pas très présente, et son frère Cole, est en prison.
Direction le Texas. Pourquoi ? Elle n’en sait rien, mais ce sera le Texas. En route, elle va faire la connaissance d’Andrew. Il est décrit comme étant très beau, très séduisant, charmeur, et il a une bonne répartie. C’est le garçon que toutes les jeunes filles rêvent de rencontrer. Celui qui fait chavirer le cœur des adolescentes. Ce que je trouve dommage c’est que c’est une personnalité assez récurrente dans les romans de nos jours. Surtout les romans destinés au jeune public. Mais bon rien de grave là-dedans, j’ai beaucoup aimé Andrew.
D’un commun accord, ils vont faire un bout de chemin ensemble, un chemin qui finalement se révèlera une étape dans la vie de nos deux compères. Andrew fera ressortir chez Camryn toutes les choses qu’elle n’ose pas faire ou s’avouer. Elle va apprendre à se décoincer, et à vivre, tout simplement. Une relation seine, drôle, qui m’a fait beaucoup rire, mais aussi pleine d’émotion et de tendresse. Andrew est une personne torturée, il a une relation conflictuelle avec son frère Aidan, pour une raison qui nous est en partie inconnue au milieu du roman. Andrew cache un secret, qu’au fur et à mesure de la lecture il est facile de deviner.
La musique est également un élément important de l’histoire. Grâce à ça, nos deux personnages vont plus que jamais se rapprocher.
Lorsque qu’il est l’heure de la séparation, Andrew et Camryn comprennent qu’ils sont allés bien trop loin. Que la séparation sera trop dure pour lui comme pour elle. Ensemble ils sont plus forts. J’ai été très touché par la fin du roman, qui mêle drame et suspens. Ce roman m’a beaucoup touché par son côté triste, mélodramatique, et attendrissant. Une belle lecture.
Le tome 2, Près de toi, est sorti le 20 juin 2014, j’espère vraiment qu’il sera à la hauteur de celui-ci.
 
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lundi 28 juillet 2014

Purgatoire des innoncents de Karine Giébel

Editeur : Fleuve Noir
Nombre de pages : 594
Prix : 20€

Quatrième de couverture : Je m'appelle Raphaël, je viens de passer 14 ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous avons dérobé 30 millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts et un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces.
"Je m'appelle Sandra. Je suis morte il y a longtemps dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour là..."
Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.
"Quelque chose qui parle et qui marche à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit..."

Mon avis : Un huit clos poignant, sans fausses notes. Comme à son habitude Karine Giébel nous emmène dans un monde dangereux ou une bande de cambrioleurs pensait pouvoir se cacher tranquillement dans une maison de campagne après le braquage d’une bijouterie. Sandra, la propriétaire de la maison et vétérinaire du village, est prise en otage par les quatre complices. Raphaël leur chef, veut qu’elle soigne son frère William, blessé lors du cambriolage.
 
Raphaël est un truand réputé de Marseille, braqueur, voleur, il a déjà passé une grande partie de sa vie en prison. Il décide que ce braquage sera le dernier, et que pour rien au monde il ne retournera en prison. Malgré son côté mauvais garçon, Raphaël est un homme bien, avec des principes, et de grandes valeurs familiales. Au court de l’histoire, sa relation fraternelle avec William sera mise à rude épreuve. J’ai beaucoup aimé son personnage, durcit par ses années de prison, il s’est forgé une carapace, mais peut parfois être très touchant.


William son plus jeune frère, va tout quitter, ses études, sa petite amie et va partir s’installer à Troyes, en attendant la sortie de prison de Raphaël, qui est enfermé à la prison de Clairvaux. C’est après qu’ils commettront se hold-up qui va sceller leur destin. Anthony le troisième frère, est mort, tué par balle sur un trottoir de Marseille. William est le personnage le plus attendrissant du roman. Un petit frère blessé par les années d’absence de Raphaël et qui sacrifiera sa vie pour lui.


En s’installant dans cette maison, ils ne pouvaient pas s’imaginer que le mal y avait déjà posé ses valises. Sandra a tout l’air d’une femme qui a la tête sur les épaules, mais qui à certains moments perdra son sang-froid, et subira les colères de Raphaël. Son personnage est assez énigmatique, avec une personnalité aux multiples facettes. Elle va prévenir ses kidnappeurs qu’ils doivent absolument partir avant que son mari ne revienne. Qui est donc ce mari, et pourquoi nos quatre kidnappeurs devraient-ils avoir si peur de son retour ? C’est là toute l’intelligence de Karine Giébel. Nous garder en haleine à chaque instant. Je suis passé par tous les sentiments concernant Sandra. Haine, tristesse, pitié, empathie. Au final je n’ai pas réussi à la détester complètement, car elle aussi est une victime de toute cette histoire.


En parallèle un tueur en série kidnappe deux jeunes lycéennes à la sortie de l’école. Le rapprochement entre les deux histoires est vraiment bien tourné, même si on s’y attend un peu, la suite nous surprend par sa cruauté, son caractère violent, mais aussi par des moments fort en émotions. Une fin qui m'a coupé le souffle, qui se termine dans la souffrance et la peine, mais qui laisse sans voix.

Une nouvelle fois, Karine Giébel a su créer une ambiance incroyable, et rend ce roman addictif. Je vous le conseille !
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Ne lâche pas ma main de Michel Bussi

Editeur : France Loisirs
Nombre de pages : 463
Prix : 17€95

Quatrième de couverture : La Réunion. Martial, sa femme Liane et Josapha, 6 ans, passent leurs vacances dans un hôtel de l'île. Un après-midi, Liane disparaît. Alertée, la police découvre la chambre du couple mise à sac et des traces de sang partout. Principal suspect, le mari se montre d'abord coopératif avec les autorités, puis, à son tour, s'évanouit dans la nature avec sa fille. Une traque infernale commence dans un décor paradisiaque. 

Mon avis : Quel dommage ! Moi qui avait adoré Michel Bussi avec Nymphéas noirs, ce deuxième roman fût une petite déception. 

Des personnages pas assez travaillés, je n'ai pas réussi à entrer en empathie avec le personnage de Martial. Ce père qui découvre que sa femme a disparue et s'enfuit avec sa fille. Les deux enquêteurs, Aja et Christos par contre sont plutôt sympathiques, avec des dialogues drôles et qui donne une belle complicité.

Une fin prévisible et peu originale, je suis resté sur ma faim. Je m'attendais vraiment à quelque chose de plus prenant, surtout après avoir lu une histoire comme Nymphéas noirs, où Michel Bussi nous livre une œuvre époustouflante.
 
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Meurtres pour rédemption de Karine Giébel

Editeur : Pocket
Nombre de pages : 990
Prix : 9€

Quatrième de couverture : Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes. Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres. Pourtant, un jour, un porte s'ouvre. Une chance de liberté. Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu'à la rédemption...



Mon avis : Marianne est un personnage au premier abord violent, une meurtrière qui a tué plusieurs personnes de sang-froid. Mais quand on va plus loin dans l’histoire on se rend compte qu’elle n’a pas eu une vie ordinaire. Des parents morts dans un accident quand elle n’était qu’une enfant, et une éducation faite par des grands-parents autoritaires, elle manquera cruellement d’amour.  Elle n’a que 20 ans quand sa vie bascule. Ca ne devait être qu’un cambriolage chez un petit couple de vieux, qui s’est terminé en meurtre, et prison à perpétuité. Pourquoi je les ai tués ? Cette question la torturera jusqu’à son dernier souffle. Aucune pitié lors du procès, Marianne la meurtrière doit être un exemple. Marianne de Gréville. Elle va très vite se faire un nom en prison, surtout après le passage à tabac qu’elle fera subir à une gardienne de prison qui finira ses jours en fauteuil roulant. Marianne doit se battre, survivre, elle le sait, si elle ne veut pas se faire ronger par la prison, ou simplement se faire tuer par une autre détenue. Quand on découvre le personnage de Marianne, on pense à une femme d’un certain âge vu son vécu, mais j’ai été très étonné d’apprendre qu’elle n’a que 20 ans au début du roman.


La maison d’arrêt de L. Sa nouvelle maison de torture. Là-bas, les règles sont différentes. Survivre, se battre, ça fait partie du jeu, mais pour le reste, Marianne devra puiser au fond d’elle-même pour ne pas sombrer.


Dans cette prison se cache des personnages, du plus horrible au plus complexe. Dans les matonnes on découvre Solange dite « la marquise » qui se fait une joie de torturer Marianne, aussi bien psychologiquement que physiquement. Un des personnages les plus cruels du livre. Justine qui se liera d’amitié avec notre meurtrière, Monique, à cheval sur les règles, et bien sûr Daniel. Le chef des matons. Au début je l’ai vu comme un monstre, mais très vite je n’ai eu plus que de la sympathie pour cet être à part, cet homme qui verra en Marianne une fille fragile, pleine de remords, et qui voudra tout faire pour la sauver de ses tortionnaires, et surtout l’aimer, plus que tout. Un amour qui s’avèrera destructeurs pour tous les deux.


Un jour trois policiers se présentent à elle au parloir. Un deal. Un meurtre contre la liberté. Marianne flaire le piège, mais hésite. Est-elle capable de ça ? Tuer ? Encore ? Elle l’a déjà fait et n’en a tiré aucun plaisir. 


Cette fois encore, Karine Giébel nous livre un roman noir, sombre, pleins d’amertume, et pour ma part de larmes. Je me suis prise d’affection pour Marianne et Daniel, mais j’étais aussi pleine de colère à certains passages. Aucun roman ne m’avait procuré une telle souffrance. C’est le genre de livre qui vous bloque la respiration, qui rend les personnages réels, et qui vous donne envie de les sauver de leur fin tragique. Car vous le savez aussi bien que moi, l’histoire d’un roman noir ne finit jamais bien…


Tout ce que j’espère c’est que la vie en prison n’est pas aussi horrible que celle décrite dans le roman, mais j’ai bien peur d’avoir tort… C’est une chose dont on parle peu. Si je devais conseiller un roman à lire dans toute une vie, ce serait celui-ci.
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